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L’équipe du Cabinet d’Orthodontie du Dr Bernard Baur
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L’éducation fonctionnelle joue un rôle essentiel dans le développement harmonieux de la bouche et du visage. Elle accompagne la croissance des enfants en aidant à corriger les dysfonctionnements précoces. Ce type de suivi ne remplace pas l’appareil dentaire. Il le complète, en agissant en amont, souvent dès le plus jeune âge.
Dès l’apparition des premières dents, certains signes peuvent alerter. Une respiration par la bouche, une langue toujours en position basse, ou encore des difficultés à mastiquer correctement. Tous ces éléments peuvent affecter le bon développement de la mâchoire. L’éducation fonctionnelle aide alors à rétablir les fonctions naturelles comme respirer, avaler, parler et mâcher.
Chez l’enfant, les os du visage sont encore souples. Cela permet une action plus efficace et plus douce. Il est donc préférable de commencer l’éducation fonctionnelle dès l’âge de 4 à 6 ans, quand c’est possible. À cet âge, les habitudes se corrigent plus facilement.
Les fonctions orales jouent un rôle direct dans l’alignement des dents. Si un enfant respire constamment par la bouche, sa mâchoire peut rester étroite. Cela empêche les dents de trouver leur place naturellement. De la même manière, une déglutition inadaptée peut pousser les dents vers l’avant. L’éducation fonctionnelle aide à identifier ces comportements. Elle propose des exercices simples et progressifs pour les corriger.
L’éducation fonctionnelle agit sur plusieurs aspects. Son but est de rétablir les fonctions orales naturelles. Cela passe par :
En corrigeant ces fonctions, on facilite un développement équilibré des arcades dentaires. Cela réduit, dans bien des cas, la nécessité de traitements orthodontiques plus lourds plus tard.
De plus, cette approche améliore souvent la posture globale de l’enfant. En effet, les muscles du visage sont liés à ceux du cou et du dos. En rétablissant un bon équilibre, l’enfant respire mieux. Il dort mieux. Il se sent aussi plus à l’aise dans son corps.
Le parcours débute par un bilan fonctionnel approfondi, destiné à identifier avec précision les troubles présents. À partir de ce bilan, un programme d’exercices personnalisés est établi. L’enfant les réalise à la maison, souvent sous forme de jeux, afin de rendre la pratique plus agréable et motivante.
L’implication des parents est essentielle. Ils accompagnent leur enfant au quotidien, l’encouragent et veillent à la régularité des exercices. Les séances, bien que courtes, doivent être répétées fréquemment. C’est cette régularité qui permet d’ancrer de nouveaux réflexes durables et efficaces.
Dans certains cas, l’utilisation d’un petit dispositif amovible peut venir compléter les exercices. Ce dispositif guide la langue vers une position fonctionnelle, favorise la respiration nasale ou stimule la mastication. Il est généralement porté quelques heures par jour, souvent pendant la nuit, de manière discrète et sans gêne.
L’orthodontiste travaille en lien avec d’autres professionnels si besoin. Par exemple, un orthophoniste peut aider à améliorer la parole ou la déglutition. Un ostéopathe peut intervenir sur la posture. Chaque professionnel joue un rôle précis. Ensemble, ils visent le même objectif : aider l’enfant à grandir avec une bouche fonctionnelle et équilibrée.
Comme pour tout apprentissage, la régularité est essentielle. Les résultats ne sont pas immédiats. Ils s’observent progressivement, sur plusieurs mois. Il faut donc de la patience et de la constance.
Un suivi régulier permet d’ajuster les exercices. L’orthodontiste observe les progrès. Il peut proposer de nouveaux exercices si nécessaire. Cette adaptation rend l’apprentissage plus efficace.
Au fil des semaines, les parents constatent souvent des changements. L’enfant respire mieux. Il dort plus calmement. Il articule avec plus de clarté. Il mastique mieux. Ces petites améliorations ont un effet positif sur la vie de tous les jours.
Un enfant qui respire mieux est souvent plus attentif à l’école. Il est aussi moins fatigué en journée. Son visage évolue de façon plus harmonieuse. Ces bénéfices sont durables, car ils reposent sur des fonctions retrouvées, et non sur des corrections mécaniques seules.
L’éducation fonctionnelle ne remplace pas un traitement orthodontique classique. Elle prépare le terrain. Elle en augmente souvent les résultats. En aidant l’enfant à mieux respirer, mieux avaler et mieux mâcher, elle favorise un bon développement global.
Plus l’intervention est précoce, plus les effets sont durables. Agir tôt, c’est accompagner la croissance au bon moment. C’est aussi éviter certaines complications futures. L’enfant apprend à utiliser correctement sa bouche. Et cela lui sert toute sa vie.
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